La torture policière dans les prisons tunisiennes perdurent

Walid Danguir, 32 ans, meurt une heure après son interpellation à Tunis.
Recherché pour usage et trafic de cannabis et association de malfaiteurs, Walid Danguir a tenté de fuir sur sa moto, quand il a été interpellé par la police en fin d’après-midi le 1er novembre, à proximité du quartier de Bab Jedid où il réside. Une heure après, sa famille recevait un appel du poste de police où il avait été emmené annonçant son décès.
Les photos prises par Zied Ben Taleb ont, depuis, fait le tour des réseaux sociaux. Mais rares sont les personnalités qui ont réagi, à l’exception de quelques-unes dont Maya Jribi, secrétaire générale du parti Al-Joumhouri, qui a fait part de son indignation sur sa page Facebook, s’attirant en retour des commentaires fort peu amènes. Selon Me Nasraoui, l’Organisation contre la torture en Tunisie reçoit ” des plaintes de manière continue ” pour torture, surtout dans les prisons. ” Cette pratique ancrée n’a jamais disparu et l’impunité persiste “, accuse-t-elle. Dans une quasi-indifférence.

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